Bonne nouvelle : la vente de fleurs de CBD à nouveau autorisée en France

Nous avons eu peur, et à ce titre nous commencions déjà pratiquement à plier boutique. En effet, le 31 décembre dernier, une missive de la part du conseil de l’État faisait état d’une interdiction totale de la vente de fleurs de CBD. Pendant près d’un mois, cette directive de la part de l’État français a paralysé le secteur d’une manière très importante, poussant quelques entrepreneurs à trouver une autre activité et à mettre la clé sous la porte. Heureusement, après près de deux mois de discussions avec les conseils scientifiques et les acteurs de cette industrie, le conseil d’État est revenu sur sa décision, une nouvelle qui a permis à cette industrie de repartir de plus belle.

Les professionnels dénoncent un amalgame entre cannabis et CBD

C’est le premier argument qui a fait changer les choses du côté de l’État. En effet, nous le savons, le CBD a toujours fait parler de lui. Certains estimaient que sa consommation n’était pas dangereuse, tandis que certains s’exclamaient sans nul doute que celui-ci était particulièrement toxique, poussant les personnes à consommer du cannabis par la suite. Pour appuyer leur défense, les acteurs de cette industrie ont choisi de soumettre leur demande en exprimant que le cannabis classique avait trois axes principaux : récréatif, médical et thérapeutique. Pour le cannabis récréatif, il n’y a aucun doute sur le fait que celui-ci soit dangereux pour le corps et l’esprit, donc, soit interdit en France.

Sur le côté médical, celui-ci ne peut être délivré que par des médecins, ce qui réduit drastiquement la consommation par les personnes. Pour le côté thérapeutique, les vendeurs de fleurs CBD ont appuyé largement leurs propos en expliquant clairement les effets et en prouvant, à maintes reprises, que ce produit, déchargé de tout son THC, ne produisait que de faibles effets thérapeutiques mais surtout n’avait pas d’incidence sur la santé du patient, dans les mauvais sens du terme, bien sûr.

Après une lutte acharnée, le conseil d’État, donc la plus haute juridiction administrative de France, a décidé que les fleurs de CBD ne contenant pas plus de 0,3 % de THC dans leur composition, n’étaient en aucun cas une menace et que ce produit ne pouvait surement pas justifier une mesure d’interdiction totale. Pour rappel, lors d’une commission européenne, la cour de justice avait mis en lumière, par le biais d’études complémentaires, le fait que le CBD ne présentait en aucun cas un effet nocif sur la santé et que donc, il était « interdit d’interdire ». C’est de cette mesure qu’avait été lancée cette industrie en France et en Europe.

Cela dit, les études continuent de mettre en lumière les avantages et les bienfaits de ce produit, éliminant petit à petit toutes les craintes. Concrètement donc, des études sont toujours en cours, notamment sur le long terme pour définir avec précision si ce produit est nocif. Pour finir avec leur communiqué, le conseil d’État a spécifié le fait que si des études complémentaires venaient à infirmer que ce produit n’est pas nocif, la directive pourrait être remise en place. Pour l’instant, impossible donc de dire si les fleurs de CBD vont rester à la vente très longtemps. Néanmoins, si l’on se fixe sur des études déjà réalisées, impossible d’y voir une quelconque inquiétude pour cette industrie qui ne cesse de se développer rapidement. À titre de réparation, le conseil d’État a été obligé de verser près de 13 000 euros aux treize sociétés requérantes, ayant mis en lumière ce problème dans la missive du 31 décembre dernier.

Vous l’aurez donc compris, les fleurs sont à nouveau légales, mais cette décision pourrait encore changer dans les mois à venir.